Nous souhaitons l’unité du Conseil municipal

Suite à l’article-interview de Jean-François BAROT paru dans la Nouvelle République du lundi 1^er décembre 2008, les élus municipaux de la liste Dynamisme et Renouveau (Jean-Marc CHERTIER, Jean Pierre CORDEAU, Daniel DUTEIL, Emmanuel LABONNE, Bruno MARECHAL, Patrick MONDON et Agnès SZWIEC) tiennent à apporter les précisions suivantes :

Jean-François BAROT affirme que le nombre de voix obtenu par les élus de sa liste seraient de 2 774 contre 1 365 voix pour les élus de notre liste. La réalité des résultats est toute autre. Les élus de la liste de Jean-François BAROT ont obtenu 2 770 voix et les élus de la liste d’Agnès SZWIEC ont obtenu 2 365 voix⁽¹⁾. D’autre part, il convient de rappeler à la modestie lorsque l’élection du quinzième conseiller municipal (en l’occurrence Erwan ZAUGG, qui était inéligible) a obtenu seulement 7 voix de plus que Pascal GUERINET (issu de la liste d’Agnès SZWIEC), arrivé 16^ème.

Le recours qui a été exercé contre l’élection d’Erwan ZAUGG ne visait pas une personne en particulier mais avait pour objectif de faire respecter la loi. Aucune demande d’annulation de l’élection du Maire n’a été formulée alors que celle-ci s’est faite avec une voix illégale. D’autre part, Hervé DAVOUX, colistier de J-F BAROT, a déménagé un mois et demi après son élection alors que sa démission n’a été présentée que ces derniers jours. Ainsi, M. le Maire a fait passer certains de ses projets au conseil municipal avec un conseiller « fantôme » grâce à des pouvoirs à répétition, et avec un autre conseiller élu illégalement.

Il convient également de préciser qu’il ne s’agit nullement de s’opposer pour s’opposer. Le principe de toute démocratie au sein d’un Conseil municipal réside dans le dialogue. Nous avons toujours refusé d’être de simples conseillers « moutons. » Chacun vote en fonction de ses convictions. Nous rappelons que la plupart des décisions municipales ont été votées à l’unanimité. Si nous soutenons ce qui nous paraît faire progresser la commune, en revanche, il nous appartient, dans le respect du mandat que nous a confié l’ensemble des électeurs, de ne pas approuver ce qui peut porter ou porte atteinte aux intérêts de la commune.

Nous ne refusons nullement de participer à la gestion de la commune de Levet, bien au contraire. Mais encore faut-il y être associé. Dès le départ, notre mise à l’écart a été programmée. Avec huit élus d’une liste et sept de l’autre, un partage des responsabilités était possible. Il est navrant d’apprendre, soit par la presse, soit par des personnes extérieures au Conseil municipal, ce qui se passe à la Mairie. Nous n’avons jamais souhaité la division au sein du Conseil municipal. Elle nous a été imposée par les méthodes de travail.

Nous souhaitons qu’à l’avenir l’unité du Conseil municipal se réalise. Ceci n’est possible qu’avec la volonté de tous.